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  • Emilie

Des glaciers plein la vue...


Nous quittons le Torres Del Paine avec regret et passons une journée à rouler au milieu de rien. La Patagonie nous dévoile toute sa désolation. Heureusement que nous avons fait le plein avant de partir ! Sur la route, le vent nous ballotte un peu dans tous les sens. Nous croisons des guanacos, les lamas de Patagonie, en grand nombre, ainsi que des émeus et des condors. Moins sauvages, il y a aussi des chevaux, des bœufs et des moutons, broutant dans d’immenses pâturages. Voilà pourquoi la viande est si bonne dans le coin : de l’herbe et de l’espace, à parte de vue, il n’y a pas de secret… Le spectacle de ces grandes étendues jaunes, vertes, brunes, sous un ciel très bleu est vraiment fascinant. Heureusement, car la route est longue…

Nous faisons une petite incursion en Argentine pour découvrir le parc national Los Glaciares.

Nous craquons pour une croisière d’une journée et partons sur un joli catamaran, voguant sur les eaux turquoise à la découverte des glaciers. Et pas n’importe lesquels. Ils ont des dimensions de dingues ! Le Spagazzini atteint les 100 mètres de haut et l’Uppsala a la taille de Singapour. Quant au célèbre Perito Moreno, il a 5 kilomètres de long. La croisière nous emmène au milieu des icebergs au bleu intense et brillants sous le soleil, nous découvrons en premier Spagazzini, langue de glace impressionnante par sa hauteur. On entend la glace craquer dans un bruit inquiétant et quand un bloc se détache, quel spectacle !

Nous débarquons un moment pour nous dégourdir les jambes sur la terre ferme et notre guide nous raconte l’histoire des estancias, ces fermes construites par des pionniers pour y élever du bétail. Il n’y en a plus que quelques-unes depuis la création du parc national. La loi stipulait à l’époque, que si on habitait une terre pendant 20 ans, elle vous appartenait. A la création du parc, la loi a changé. L’élevage du bétail est interdit, mais les terres des estancias peuvent toujours se transmettre aux héritiers, s’il y en a. Du coup, il y a encore environ 5000 têtes de bétail redevenues sauvages, qui se baladent dans le parc.

Notre balade continue et nous admirons le panorama impressionnant du glacier Uppsala. Nous ne nous approchons pas, car un immense bloc du glacier de 2,5 kilomètres de long s’est détaché il y a 10 ans et le canal est toujours obstrué par des sédiments. La vue reste vraiment magnifique !

C’est l’heure du déjeuner avec un délicieux sandwich au traditionnel cordero patagonico, des papas fritas et une mousse de dulce de leche, miam !

Enfin, le clou du spectacle : nous arrivons devant le Perito Moreno. Bien qu’un peu moins haut que le Spagazzini, ce qui le rend si beau, c’est sa couleur blanc et bleu immaculés et ses formes comme des flammes de glace pointues dansant au vent. Il y a comme de la magie dans l’air quand on est en face. C’est un moment chargé d’émotion pour nous. Depuis le temps que nous en rêvions…

Sur le retour, nous discutons avec un charmant couple anglo-suisse qui vit à Vienne. Sous le soleil, une coupe à la main, après avoir vu des choses magnifiques, quoi de plus sympathique que de les partager ?

Ce qui a réjoui le plus les enfants dans cette balade ? L’espace jeux aménagé sur le catamaran, où ils ont passé le plus claire de leur temps ! Ils ont aussi aimé deviner les formes des icebergs et toucher la glace pêchée par l’équipage pour leur plus grand plaisir !

Nous partons ce soir pour une nouvelle aventure, la traversée des fjords chiliens de Puerto Natales à Puerto Montt. 4 jours et 4 nuits sur un ferry cargo, on se demande si on a bien fait ou si on est complètement fous... La réponse le weekend prochain! En attendant, nous espérons que les dernières photos vous font un peu ressentir les émotions que nous avons vécues lors de cette croisière extraordinaire.


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