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  • Emilie

Bien arrivés chez les Kiwis! Etape 1: de Christchurch à Oamaru


Nous avons atterri à Auckland il y a quelques jours et avons tout de suite été charmés par la gentillesse des néo-zélandais, très serviables quand il s’agit de trouver son chemin ou d’obtenir un renseignement.

Comme nous prévoyons de visiter Auckland à la fin de notre séjour, nous passons notre journée à jouer au rugby dans le jardin de l’hostel (très local, non?). Le lendemain nous nous rendons au sommet du Mont Eden, un des nombreux volcans autour desquels la ville est construite. Depuis là-haut, nous découvrons un panorama à 360 degrés sur toute la ville. Le temps est clément, bien que le cyclone Gita ait prévu de passer au-dessus de la Nouvelle-Zélande. Heureusement pour nous, nous arrivons juste avant et nous envolons pour Christchurch juste après. C’est justement l’île du Sud qui est la plus touchée, mais plus de peur que de mal, ils essuient de grosses averses, rien de bien grave finalement. A notre arrivée à Christchurch, nous ressentons brièvement les effets de la tempête: il fait froid! Nous avons un peu de mal à supporter les 12 degrés ambiants, disons que c’est de la solidarité avec la vague de froid qui touche l’Europe! (Nous ne sommes pas pressés de rentrer du coup!). La soirée s’éclaircit avec notre rencontre avec Cindy, und charmante sud-africaine dont Arnaud avait fait connaissance lors de son séjour prolongé là-bas. Nous passons une excellente soirée en sa compagnie, dans un restaurant indien, miam!

Le lendemain, nous passons aux choses sérieuses: nous récupérons le camping-car! Bien plus petit que le motorhome que nous avions aux USA, il nous faudra quelques jours pour nous y adapter, mais c’est un plaisir de défaire nos bagages et de reprendre la route avec cette sensation de liberté! Notre première étape est Akaroa, ancienne capitale de pêche à la baleine (comme beaucoup de villages de l’île du sud d’ailleurs). Nous découvrons la magnifique péninsule de Banks sous un soleil éclatant. Nous assouvissons une terrible envie de fish and chips en arrivant dans la ville et décidons, après ce repas gargantuesque, délicieux mais gras à souhait, de ne pas en remanger de sitôt! Nous nous baladons ensuite au bord de l’eau, sur la promenade fort agréable bordée d’arbres et de mignonnes petites boutiques. En nous arrêtant à la place de jeux, nous tombons sur une famille française et en engageant la conversation, nous nous rendons compte qu’il s’agit d’une famille avec qui nous avions échangé par le passé! Stéphanie m’avait en effet donné des conseils pour la Patagonie. Quelle coïncidence de se retrouver! Ni une ni deux, un apéro s’improvise, puis nous décidons de dormir dans le même camping pour profiter de la soirée ensemble. Les enfants s’entendent une nouvelle fois très bien et les parents échangent joyeusement sur leurs expériences. Nous profitons du fait qu’ils terminent leur périple en Nouvelle-Zélande pour leur poser plein de questions, troquons des films et il est bien tard quand nous nous quittons. Bonne route à eux vers l’Australie! Nous sommes jaloux, ils n’en sont qu’à la moitié de leur périple!

Nous reprenons la route aux aurores direction le lac Tekapo. La météo annonce de beaux jours, il faut en profiter! Nous arrivons au lac dans l’après-midi et ne pouvons nous empêcher de comparer l’endroit à El Calafate en Patagonie. Eaux turquoises de glacier, jolies montagnes enneigées, il y a comme qui dirait un air de déjà-vu, mais différent quand même... Les enfants passent un long moment à jouer sur les rochers et nous visitons à tour de rôle la chapelle « church of the good sheperd ». C’est un endroit vraiment insolite, car elle se situe tout au bord du lac et à l’intérieur, de grandes fenêtres ont été installées pour que les visiteurs jouissent d’une vue magnifique. De quoi distraire même les plus pieuses grenouilles de bénitier! N’empêche que le lieu est franchement magique et incite au recueillement. Quoi de plus beau que de rendre hommage à la nature et à son enchantement!

Nous montons ensuite à l’observatoire du mont st John, d’où la vue paniramique est époustouflante. Le ciel est clair et nous décidons d’attendre la nuit au bord du lac, pour profiter du ciel étoilé qui paraît-il est extraordinaire ici. Nous sous stationnons en pleine nature, les enfants se baladent avec leur papa et ramassent des bâtons, puis nous dînons tranquillement et assistons au coucher du soleil qui est vraiment très sympa. Malheureusement, les nuages pointent le bout de leur nez et il est difficile d’admirer les étoiles. Nous regagnons donc le camping tranquillement et nos deux petits s’endorment paisiblement sur le chemin du retour.

Le lendemain direction le Mont Cook! Nous passons par le lac Pukaki, que nous longeons pour atteindre le campement de la Hooker Valley avant la nuit. Oui mais non, le temps en a décidé autrement. Un vent incroyable se lève et nous provoque une belle frayeur. Les rafales sont de 100 kilomètres heure. Un de nos clignotants s’arrache et une énorme bourrasque dans un virage nous pousse à un freinage d’urgence. Nous décidons de jouer la prudence et rebroussons chemin vers le camping le plus proche. Le Mont Cook, ce sera pour demain!

Et cela valait la peine d’attendre. En effet, le vent chasse les nuages et s’arrête de souffler dans la nuit, pour nous offrir un temps exceptionnel le lendemain. Nous nous arrêtons au centre des visiteurs du Mount Cook Village. C’est probablement le plus chouette que nous ayons visité. Une magnifique sculpture maori en bois trône à l’accueil, il contient toutes les explications historiques et géographiques nécessaires et au fond, à travers une bien jolie baie vitrée de style cathédrale, on aperçoit le fameux Mont Cook, le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande (3724 mètres). Les maoris, eux, l’ont surnommé "Aoraki", le perceur de nuages.

Les enfants récupèrent leur cahier de « Kiwi Rangers » et nous voici en marche sur le chemin de la Hooker Valley. Cette balade d’environ 3 heures (mais que nous faisons en 5 ou 6!) est splendide. Elle offre une vue panoramique sur le Mont Cook, mais aussi sur le lac Pukaki dans le fond. On y traverse des ponts suspendus au-dessus de torrents, la végétation y est abondante, on est parfois à flanc de montagne et le sentier est très bien aménagé. Nous pique-niquons en chemin sous l’oeil amusé des autres randonneurs. Chapeau à Alice, qui fait toute la marche de façon admirable et pense à remplir ses activités de ranger. Charles quant à lui, marche le chemin aller en totalité, ce qui est déjà super bien. Le retour se fera dans les bras de papa et sur le dos de maman. Chapeau donc aux deux parents ayant non seulement fait la balade, mais aussi l’animation, la popote et la mule! Nous regagnons Twizel fatigués mais heureux de cette belle journée et c’est avec un couple sympathique, Claire et Theo, que nous partageons notre dîner. Jeunes mariés allant bientôt s’expatrier à Prague, ils profitent de 6 mois de voyage avant leur prochaine mission professionnelle. Bon voyage et bonne suite!

Nous reprenons la route direction Oamaru. Après avoir fait une incursion dans les terres pour admirer le Mont Cook, nous retournons sur la côte Est que nous allons ensuite longer jusque tout au sud. En chemin, nous nous mettons dans la peau d’archéologues. En effet, il y a 65 millions d’années, la mer recouvrait les terres. Elle s’est retirée 10 millions d’années plus tard et y a laissé des structures de pierres étonnantes ainsi que de nombreux fossiles, cachés dans le calcaire qu’il y a partout ici. Nous nous arrêtons sur le site d’Elephant Rocks, un grand champ où des pierres gigantesques polies par les eaux ont pris la forme des pachydermes. Nous prenons un bon bol d’air! Au programme: escalade, jolies photos et une partie de cache-cache mémorable! Il se dégage une énergie assez incroyable de cet endroit. C’est ici qu’a été tourné une des scènes du film le Monde de Narnia. Les archéologues en herbe continuent leur route et s’arrêtent au petit musée de « vanished world » à Duntroon. Là nous découvrons d’incroyables squelettes découverts par les passionnés du coin,surtout des créatures de la mer comme le mégalodon. Nous passons dans la pièce suivante qui est un atelier de découverte des fossiles. C’est ainsi qu’armés de brosses à dents, pinceaux et petits pics, nous essayons de déterrer des petits coquillages. Et bien c’est loin d’être facile! Mais tout le monde s’amuse bien.

Nous atteignons enfin Oamaru, où nous essayons tant bien que mal d’apercevoir des pingouins. Mais ni les petits bleus ni les pingouins aux yeux jaunes ne daignent se montrer à nous. La ville d’Oamaru est cependant charmante. Son petit centre historique est mignon comme tout et bien préservé. Réputée pour son calcaire, de nombreux bâtiments ont été construits dans cette jolie pierre blanche. Après avoir profité de la lumière du matin sur la ville, nous nous dirigeons vers les Moeraki Boulders. Il s’agit cette fois de structures de pierres étonnantes car toutes rondes, qu’on trouve sur la plage. Ce qui leur donne leur forme est le mélange minéral de calcaire, silice et peroxyde de fer dont elles sont constituées, avec un centre cristallin qui attire les éléments du sol. Ce n’est donc vraisemblablement pas la mer qui les a sculptées de la sorte. La plage est immense et les rochers sont très populaires. Nous avons du mal a les photographier sans personne autour! Mais cela reste agréable de se percher sur un de ces pierres pour regarder la mer bordée de falaises. Le paysage a un petit air normand. Nous déjeunons au bord de l’eau, c’est vraiment très agréable. Nous rencontrons des filles très sympathiques, Astrid et Olivia, avec qui nous discutons fort bien. Nous n’avons pas perdu espoir de les retrouver pour un barbecue quelque part!! Notre route continue en direction de Curio Bay. Nous entamons la fameuse route scénique des Catlins, je vous la raconterai dans le prochain volet de notre séjour chez les kiwis!


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